Questions :
1. Depuis quelques années, Maurice ambitionne de transformer son port en véritable hub maritime de la région. Quels sont les principaux atouts et challenges à cela ?
Maurice est stratégiquement placée et reste la plaque tournante pour le commerce entre l’Asie et l’Afrique. Cependant, il ne faut pas oublier que l’Afrique de l’Est se développe à grande vitesse et que cela représente un challenge supplémentaire pour notre port. Le principal défi est de nous positionner comme un hub pour le commerce international entre ces deux continents, mais aussi pour la région de l’océan Indien.
2. Outre une amélioration de l’infrastructure portuaire, quelles sont les conditions nécessaires pour améliorer la compétitivité de Maurice dans le secteur maritime ?
Il nous faut considérablement améliorer l’efficience et la productivité de notre port. Cela commence par réduire le temps d’attente pour décharger les bateaux, tout en maintenant un tarif très compétitif par rapport aux autres ports de la région. Pour faire de Maurice un hub logistique, il faudrait également proposer un service de cabotage pour les îles de l’océan Indien, ainsi que pour la région de l’Afrique de l’Est.
3. a COVID-19 a impacté le secteur maritime mauricien, notamment au niveau du coût du fret. Comment peut-on surmonter cela ?
Nous n’avons malheureusement pas le contrôle sur le coût du fret, qui est dicté par les lignes maritime et sommes d’avis que ce dernier ne baissera pas tant qu’il y aura un débalancement au niveau du trafic maritime mondial.
4. Qui sont nos principaux concurrents dans la région ? Est-ce que Maurice est productif en termes de temps d’attente au port ?
Malheureusement, Maurice ne se démarque pas de ses principaux concurrents régionaux, notamment l’Afrique du Sud, Madagascar et la Réunion.
5. Que doit-on faire pour améliorer le port-franc et attirer plus d’opérateurs ?
Il faudrait que Port Louis continue ses efforts pour devenir un major hub de transbordement et offrir davantage de facilités en termes d’infrastructure et d’incitations fiscales aux grandes entreprises afin qu’elles utilisent Maurice comme un Warehousing et Light Transformation Hub pour ensuite rééclater leurs marchandises sur la région.